Décoration du musée

Presse d’imprimerie rotative Gestetner Cyclostyle N°6    (1880)

Le cyclostyle est une presse d’imprimerie rotative utilisant un cliché en celluloïd, reproduit sur les épreuves en utilisant une solution à base d’alcool. Il est aussi appelé « machine à alcool » ou « à stencils ». Le stencil est un élément de la technique de polycopie aussi appelée rhonéotypie. Le stencil est une feuille papier ou celluloïde encrée en négatif grâce à un pochoir ou à un décalquage. La mise en œuvre du décalquage consiste à poser un papier encreur face encrée en haut, le recouvrir du stencil puis du futur document original. Un stylo ou crayon à pointe dure permet ensuite d’écrire en encrant en négatif le stencil qui sera utilisé dans la machine à ronéotyper, communément appelée Ronéo, ou encore cyclostyle qui la reproduira une cinquantaine de fois en dissolvant puis appliquant, pour chaque copie, une fine pellicule d’encre du stencil grâce à une solution à base d’alcool à l’odeur agréable.

La lithographie

La lithographie  (du grec lithos: pierre) ou « gravure à plat ».

La lithographie est une technique d’impression qui utilise les propriétés d’une pierre calcaire dite « lithographique », sur laquelle on dessine à l’encre ou au crayon gras, cette opération s’appelle  graisser la pierre. Cette opération terminée, le dessinateur  utilise divers produits (solution d’acide nitrique, gomme arabique, térébenthine) qui fixent le dessin gras d’une part, et obtiennent une meilleure hydrophilie des parties vierges. Après nettoyage de la pierre à l’aide d’une éponge humide, on passe un rouleau encreur. L’encre adhère sur le dessin sans se déposer sur les parties vierges. Il ne reste alors plus qu’à passer une feuille de papier sur la pierre encrée pour imprimer le dessin. Plus tard Aloys Senefelder qui inventa ce procédé en 1796 en Allemagne, rechercha également un métal dont les propriétés seraient équivalentes à celles de la pierre, il retint le zinc. Il est nécessaire de dessiner autant de pierres ou de zincs que de couleurs.


Afin d’améliorer ce musée, j’achète ou échange tout ce qui se rapporte au faux monnayage : journaux, revues, circulaires, tampons BDF, accessoires comme des petites presses d’imprimerie du 19ième et début du 20ième siècle, billets, pièces (qui n’ont plus cours légal)…

Et pour d’enrichir le musée par la diversité, je recherche aussi tout ce qui se rapporte aux faux moyens de paiement, comme les fausses traites, les fausses actions, faux tickets de restaurant…

Si vous êtes collectionneur ou passionné par le faux monnayage et les grandes figures du faux monnayage, vous pouvez me contacter par tél. au 06.82.16.20.74 ou par email chrporcheron@yahoo.fr afin d’échanger nos connaissances sur ce thème.

Christian PORCHERON